Les Canadiens adorent leurs fruits et légumes. Ils consomment plus de 50 milliards de portions de fruits et légumes frais chaque année. Jouissant d’un des approvisionnements alimentaires les plus sécuritaires dans le monde et d’une grande variété de fruits et de légumes toute l’année, les consommateurs canadiens ont le privilège d’avoir accès à une multitude de fruits et de légumes frais, sains et nutritifs provenant de diverses régions géographiques. On constate que les consommateurs demandent de plus en plus de fruits et légumes cultivés localement. En même temps, cet intérêt est tempéré par une interprétation divergente de ce que signifie le terme local, ainsi que par une compréhension erronée de la façon dont le consommateur final pourrait tirer profit de l’achat et de la consommation de produits locaux. Que signifie le terme « local »? Toute indication sur les étiquettes et les publicités d’aliments vendus au Canada doit être conforme à la Loi sur les aliments et drogues et à la Loi sur l’emballage et l’étiquetage des produits de consommation, laquelle interdit la communication de renseignements faux et trompeurs. Il est important de souligner que les allégations telles que « produit local » sont volontaires. On encourage le secteur à ajouter des qualificatifs (par exemple : nom de la ville) de manière à fournir davantage de renseignements aux consommateurs. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a entrepris une initiative de modernisation de son approche à l’égard de l’étiquetage des aliments. L’ACIA réalisera un examen des règlements, des lignes directrices et des politiques sur l’étiquetage des aliments, notamment sur l’utilisation du terme « local ». Tant que ce processus est en cours, l’ACIA a adopté une politique provisoire qui permet l’utilisation du terme « local » pour :
- les aliments produits dans la province ou le territoire où ils sont vendus;
- les aliments vendus dans d’autres provinces ou territoires dans un rayon de 50 km de la province ou du territoire d’origine.
Cette politique provisoire restera en vigueur jusqu’à ce que l’ACIA termine son examen de l’étiquetage. Interprétation divergente dans l’usage quotidien Indépendamment de la définition existante donnée par le gouvernement, le sens attribué au terme « local » n’est pas toujours constant. Le terme « local » pourrait être utilisé pour décrire les fruits et légumes frais des façons suivantes :
- Le terme « local » pourrait indiquer que la marchandise provient d’un endroit situé dans un rayon donné de l’endroit où elle est vendue (p. ex., un rayon de 50 km, un rayon de 100 milles).
- Le terme « local » pourrait indiquer que la marchandise provient d’une région précise de production, et est vendue dans cette même région (p. ex., la péninsule du Niagara, la vallée de l’Annapolis, la région de l’Okanagan).
- Le terme « local » pourrait indiquer que la marchandise provient de la même province (p. ex., n’importe où en Ontario) ou du même pays (p. ex., n’importe où au Canada) que son point de vente.
Pourquoi certains fruits et légumes ne sont pas locaux? Au Canada, l’approvisionnement en fruits et en légumes frais est limité par une courte saison de végétation et des conditions météorologiques imprévisibles. Certaines variétés ne peuvent tout simplement pas être cultivées ici. Parallèlement, les Canadiens s’attendent maintenant à trouver la même variété de fruits et légumes frais abordables et de qualité toute l’année dans les supermarchés et les épiceries, peu importe la saison où les conditions météorologiques au Canada. Comme mentionné ci-dessus, la population du pays consomme plus de 50 milliards de portions de fruits et légumes frais par année. La variété, la qualité, le prix et l’accès sont des facteurs importants – et la production canadienne locale, même si elle représente une grosse partie du marché intérieur, ne peut répondre à elle seule à la demande. Un accès au marché international signifie que les Canadiens ont l’occasion d’essayer de nouvelles variétés tropicales excitantes et exotiques qui proviennent de partout dans le monde. Cela signifie également que les consommateurs ont à leur portée différentes variétés qui reflètent divers contextes culturels et ethniques. Les Canadiens ont le privilège de déguster plus de 400 différents types de fruits et de légumes frais provenant de plus de 150 pays tout au long de l’année. Nous exportons également des fruits et légumes frais cultivés au Canada dans le monde entier. Quels facteurs devraient être pris en compte lorsque l’on décide d’acheter des produits locaux? Malgré la perception des médias, la décision d’acheter des produits locaux ne devrait pas être motivée par des préoccupations en matière de salubrité des aliments et de durabilité. Peu importe la provenance du produit, une réglementation sévère assure que les fruits et légumes frais vendus au Canada, qu’ils soient locaux, de production intérieure ou importés, sont à la fois sécuritaires et nutritifs et devraient continuer de faire partie d’un régime sain et équilibré, comme recommande le Guide alimentaire canadien. Les consommateurs devraient, peu importe la provenance de leurs produits, acheter des fruits et des légumes frais cultivés selon les normes de salubrité des aliments. Il est également important de rappeler que les aliments locaux ne sont pas nécessairement durables ni meilleurs pour l’environnement. En effet, la distance totale parcourue jusqu’au point de vente n’est pas le seul facteur qui contribue à déterminer l’empreinte écologique – les méthodes de production et les techniques d’entreposage produisent également des émissions qui devraient être prises en compte. On ne peut isoler un facteur unique lorsqu’on évalue l’empreinte écologique. Lorsque c’est la saison des variétés locales, les consommateurs ont l’occasion d’acheter des fruits et légumes le plus près possible du lieu où ils ont été récoltés, assurant ainsi leur fraîcheur et leur goût, tout en appuyant des entreprises locales. À l’épicerie ou au marché, comment les consommateurs peuvent-ils savoir d’où le produit provient réellement? Lorsqu’ils achètent des fruits et des légumes frais, les consommateurs qui sont incertains de ce que signifie le terme local devraient demander au personnel ou à un commis de leur préciser l’origine des produits. En ce qui concerne les fruits et légumes frais importés, les renseignements sur le pays d’origine sont obligatoires et doivent être fournis en magasin, sur l’emballage ou dans la description des produits en vrac. Les indications de produits canadiens s’emploient pour des produits fabriqués au Canada. Quels autres facteurs devrait‑on garder en tête? Peu importe la provenance géographique des fruits et légumes frais, ce qui est important à retenir c’est que la Société canadienne du cancer, la Fondation des maladies du cœur du Canada et le Guide alimentaire canadien recommandent de remplir la moitié de votre assiette avec des fruits et légumes chaque jour pour une meilleure santé. Obtenez plus de renseignements, des conseils et des recettes.
Les aliments biologiques sont produits avec des méthodes qui sont différentes de celles de l’agriculture traditionnelle. L’agriculture biologique vise à favoriser, voire à améliorer la santé de l’agroécosystème en préservant le plus possible le sol et l’eau. Les agriculteurs qui ont choisi cette méthode utilisent parfois une gestion cyclique des ressources afin de maintenir la fertilité du sol à long terme, tout en évitant l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques. Pourquoi l’agriculture biologique est-elle importante? L’Office des normes générales du Canada, en collaboration avec le secteur des produits biologiques a récemment élaboré des normes nationales pour les systèmes de production biologiques, qui sont révisés tous les cinq ans. Les normes canadiennes sur la culture biologique définissent les processus de production approuvés et les substances permises dans le secteur de la production biologique au Canada. Ces normes sont incorporées par référence dans le Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC) et sont accessibles aux liens suivants :
- Norme CAN/CGSB-32.310 de l’Office des normes générales du Canada – Systèmes de production biologique – Principes généraux et normes de gestion
- Norme CAN/CGSB-32.311 de l’Office des normes générales du Canada – Systèmes de production biologique – Listes des substances permises
Une norme nationale sur l’agriculture biologique fournit un cadre précis utile aux producteurs biologiques pour la culture et la mise en marché de leurs produits. En effet, les méthodologies claires et précises réduisent la confusion et accroissent la crédibilité des systèmes de production biologiques à l’échelle nationale. Aux termes du RSAC, les aliments pour consommation humaine, les semences ou les aliments de bétail qui portent la mention « biologique » sont réglementés par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). La partie 13 du RSAC définit les exigences relatives à la certification et à la commercialisation des produits biologiques, tant importés que nationaux, y compris les exigences particulières relatives aux produits biologiques portant l’étiquetage biologique ou portant le logo « Biologique Canada ». Les produits doivent être certifiés comme biologiques conformément aux normes canadiennes sur la culture biologique. Le Régime Bio-Canada (RBC) prévoit un programme fédéral de réglementation des produits biologiques canadiens. Il s’appuie sur le système d’agrément et de certification au Canada qui a été développé pour :
- Protéger les consommateurs contre des pratiques d’étiquetage trompeuses ou pas claire;
- Réduire la confusion du consommateur à propos de la définition du terme « biologique »;
- Faciliter l’accès aux produits biologiques canadiens pour les marchés étrangers qui exigent une surveillance du point de vue réglementaire;
- Appuyer d’autres débouchés du marché intérieur.
Les provinces qui appliquent une réglementation concernant les produits biologiques peuvent imposer des exigences supplémentaires en matière d’étiquetage. Dans de nombreux cas, les magasins de détail ont une section de produits frais biologiques afin que les consommateurs qui souhaitent acheter des produits frais biologiques puissent le faire facilement. Un cadre réglementaire efficace qui soutient la production de produits biologiques permet aux agriculteurs, aux grossistes et aux détaillants d’offrir aux consommateurs des fruits et des légumes frais certifiés biologiques, sans compter qu’il accroît la crédibilité, réduit la confusion et crée de nouveaux débouchés. Ce qu’il vous faut savoir Les fruits et les légumes biologiques sont nourrissants et sains, comme le sont d’ailleurs les produits cultivés selon des méthodes traditionnelles. Néanmoins, les uns et les autres doivent satisfaire à toutes les exigences des lois canadiennes en matière de salubrité des aliments et de nutrition, qu’ils soient produits au pays ou qu’ils soient importés. De nombreuses personnes ne sont pas au courant que les méthodes de production biologique peuvent comprendre l’utilisation de fertilisants et de pesticides autorisés. En effet, des pesticides botaniques approuvés et enregistrés, tels que le pyrèthre, peuvent être mis à contribution dans les systèmes de production biologiques. Le pyrèthre est un insecticide tiré d’une fleur : le chrysanthème. Quant aux engrais (auxquels on fait généralement référence en parlant d’amendements de sol), il en existe un certain nombre, dont le fumier de compost biologique, les amino-acides non synthétiques ou le sulfate de calcium. Pour plus de renseignements sur les résidus de pesticides et sur la liste « Dirty Dozen », veuillez visiter le site Web Alliance for Food and Farming. Les médias parlent beaucoup du goût et de la valeur nutritive des produits biologiques comparé à ceux des produits conventionnels. Certaines études constatent des différences dans les propriétés organoleptiques (goût, texture, acceptabilité, etc.), des produits biologiques tandis que d’autres n’en trouvent pas. La perception et le goût dépendent de chacun. Comme dans le cas du goût, de nombreux facteurs ont un impact sur la teneur en éléments nutritifs des fruits et des légumes. En effet, la teneur en éléments nutritifs peut varier en fonction de la variété des plantes, des conditions de croissance, de la distribution après la récolte, de l’entreposage et des méthodes de préparation. De vastes études ont conclu que l’on ne dispose pas de données suffisantes pour soutenir la thèse selon laquelle les aliments biologiques sont plus nutritifs que les aliments produits de manière conventionnelle. Ce sont la teneur globale en éléments nutritifs et la diversification du régime alimentaire qui sont importantes dans une saine alimentation, et non la composition individuelle des aliments. En général, le fait d’augmenter la consommation de fruits et légumes frais, qu’ils soient cultivés biologiquement ou traditionnellement, est le facteur le plus important de la santé d’une personne. Autres ressources
- Agence canadienne d’inspection des aliments – Produits biologiques
- Normes canadiennes sur la culture biologique
- Règlement sur la salubrité des aliments au Canada (RSAC)
- Normes biologiques de référence du Québec
- Site Web de l’ACDFL – Renseignements à propos du règlement provincial sur la production biologique
- Bourn, D. et J. Prescott. A comparison of the nutritional value, sensory qualities, and food safety of organically and conventionally produced foods, Critical Reviews in Food Science and Nutrition, 2002, vol. 42, no 1, p. 1-34. (en anglais seulement)
- Williams, C.M. Nutritional quality of organic food: shades of grey or shades of green?, Proceedings of the Nutrition Society, 2002, vol. 61, p.19-24. (en anglais seulement)
En tant que Canadiens, nous sommes de plus en plus soucieux de notre santé et faisons attention à notre régime alimentaire, à notre niveau d’activité physique et à tout ce que recommande la médecine préventive. Une reconnaissance de plus en plus importante des propriétés nutritionnelles des fruits et légumes a entraîné une augmentation rapide de la consommation de fruits et légumes frais. Les reportages dans les médias sur les résidus de pesticides dans les aliments font naître un climat de peur et d’incertitude, mais les bienfaits pour la santé d’une consommation accrue de fruits et de légumes l’emportent sur le risque potentiel d’ingestion de ces résidus. Pourquoi est-ce important? Les pesticides jouent un rôle essentiel dans la protection de nos aliments et de nos cultures contre les mauvaises herbes envahissantes, les insectes et les maladies. Les pesticides doivent être utilisés conformément aux lignes directrices des bonnes pratiques agricoles, qui tiennent compte des besoins en matière de qualité environnementale, de santé humaine, de stabilité agricole et de lutte antiparasitaire efficace. Ce qu’il faut savoir Peu de gens réalisent que les pesticides doivent subir un processus d’évaluation réglementaire rigoureux effectué par le gouvernement canadien avant d’être autorisés pour l’utilisation. L’utilisation appropriée des pesticides est surveillée par l’intermédiaire de programmes d’évaluation du gouvernement fédéral qui comprennent des tests de résidus. Santé Canada est chargé, en vertu de la Loi sur les aliments et drogues, de veiller à ce que tous les aliments destinés à la consommation humaine soient comestibles, sains, propres et non altérés. Quant aux pesticides, cette responsabilité implique, par exemple, de déterminer le caractère sécuritaire d’un pesticide et la quantité de résidus pouvant être présents dans les aliments. L’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada est chargé d’offrir un accès sécuritaire aux moyens de lutte antiparasitaire, tout en réduisant les risques pour les humains et pour la santé de l’environnement. Avant de mettre un produit antiparasitaire sur le marché canadien, les fabricants de pesticides doivent le soumettre à un ensemble d’épreuves visant à déterminer la nature et l’intensité des risques pour la santé. Par ailleurs, des données scientifiques relatives à l’incidence sur l’environnement d’un pesticide sont exigées dans le cadre du processus d’homologation au pays. Des limites de résidus de pesticide sont établies et le processus d’évaluation tient compte de l’exposition pendant toute la vie, ainsi que des habitudes alimentaires des nouveau-nés, des enfants, des femmes enceintes et des personnes âgées. Les données font l’objet d’un examen continu et sont réévaluées lorsque de nouvelles données laissent penser qu’il convient de le faire. Pour plus de renseignements sur les résidus de pesticides et sur la liste « Dirty Dozen », veuillez visiter le site Web Alliance for Food and Farming. Le processus d’approbation des pesticides utilisé au Canada est l’un des plus rigoureux au monde et respecte ou dépasse les normes de santé établies par l’Organisation mondiale de la Santé. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est responsable de la surveillance et de l’application des règlements en matière de résidus chimiques agricoles et industriels dans les aliments produits au pays ou importés de pays étrangers. De plus, l’ARLA procède à une surveillance des résidus dans le cadre de son programme visant à déterminer si les fabricants de pesticides et les utilisateurs finaux (producteurs) respectent les conditions d’homologation. Les Canadiens peuvent avoir confiance en la surveillance de l’approvisionnement alimentaire effectuée par le gouvernement et continuer à remplir la moitié de leur assiette avec des fruits et des légumes, comme le recommande le Guide alimentaire canadien. Autres ressources
- Procédure d’homologation de pesticide du Canada
- Programme de réévaluation des pesticides du Canada
- Loi sur les aliments et drogues
- Loi sur les produits antiparasitaires
- ARCHIVÉ – Agence canadienne d’inspection des aliments – Aperçu, Programme national de vérification des résidus chimiques dans les fruits et légumes frais
La population du pays a la chance d’avoir un des approvisionnements alimentaires les plus sécuritaires du monde et de bénéficier d’une grande diversité de fruits et de légumes pendant toute l’année. La salubrité représente une préoccupation importante dans tout le secteur de la production d’aliments, y compris dans le domaine des fruits et légumes frais, et la population s’intéresse à cet enjeu. La salubrité des aliments est une responsabilité partagée du gouvernement, du secteur et des consommateurs.
Gouvernement
- Santé Canada établit les politiques et les normes en matière de salubrité et de qualité nutritionnelle de tous les aliments vendus au Canada.
- L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) vérifie que le secteur respecte les exigences fédérales en matière de salubrité des aliments et de réglementation et définit aussi des normes de prévention, et de détection des risques associés à l’approvisionnement alimentaire du Canada. L’ACIA prélève des échantillons d’aliments et les analyse afin de détecter la présence d’éventuels pathogènes ou résidus (y compris les produits chimiques agricoles comme les pesticides). Lorsque les niveaux exposent la population à un risque, des mesures sont prises immédiatement afin de procéder à un rappel ou à une saisie.
- Santé Canada, l’ACIA et l’Agence de la santé publique du Canada collaborent afin de prévenir les éclosions de maladies d’origine alimentaire ou d’intervenir lorsqu’elles surviennent.
Secteur
- Le secteur des fruits et des légumes prend la salubrité des aliments très au sérieux; les intervenants ont élaboré des programmes dans ce domaine visant les opérations alimentaires afin de réduire le risque de contamination des produits et d’intoxication alimentaire.
- Des volets de traçabilité renforcent ces programmes de salubrité des aliments en permettant la détection rapide des sources de contamination, des manipulations non sécuritaires et d’autres facteurs de risque. Les produits concernés peuvent ainsi être rapidement détectés en cas de rappel ou de retrait de produit.
Consommateurs
- Apprendre à préparer et à manipuler soigneusement les aliments est essentiel si on veut s’assurer que leur consommation est sécuritaire. Suivez ces astuces en matière de sécurité alimentaire pour vous aider à éviter que les bactéries dangereuses ne rendent votre famille malade :
Astuces en matière de sécurité alimentaire pour les fruits et légumes frais dans la cuisine
1. Nettoyer
- N’oubliez pas de vous laver les mains avec du savon et de l’eau tiède pendant au moins 20 secondes avant de préparer et de manger des aliments.
- Désinfectez le comptoir, les planches à découper et les ustensiles avant et après la préparation des aliments. Utilisez un désinfectant pour la cuisine (en suivant le mode d’emploi indiqué sur le contenant) ou une solution d’eau de Javel (5 ml/1 c. à thé d’eau de Javel non parfumée pour 750 ml/3 tasses d’eau) et rincez avec de l’eau.
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2. Préparation des fruits et légumes frais
- Comment laver les fruits et légumes frais :
- En général, rincez-les sous l’eau courante fraîche. Il n’est pas nécessaire d’utiliser un nettoyant pour fruits et légumes.
- Coupez et jetez toutes les parties meurtries ou abîmées des fruits et des légumes, car des bactéries néfastes peuvent s’y développer.
- Utilisez une autre planche à découper pour les fruits et légumes propres, et une autre pour les aliments crus. Une bonne façon de les différencier est d’utiliser des planches de différentes couleurs.
- Considérations particulières :
- Légumes-feuilles : Les légumes-feuilles prêts à manger et pré-lavés dans des contenants scellés n’ont pas besoin d’être lavés à nouveau avant la consommation. Cependant, si vous achetez des légumes-feuilles verts dans des sacs ou des contenants non scellés, veillez à bien les laver avant de les consommer.
- Fruits et légumes frais pelés : Lavez abondamment les fruits et les légumes, que vous souhaitiez les peler ou non. Cela aide à prévenir la prolifération des bactéries présentes. Bien que cela soit généralement conseillé, il existe des exceptions. Par exemple, vous n’avez pas à laver une banane avant de la peler et de la manger. Toutefois, si vous voulez couper la banane avec sa pelure, vous devez la laver auparavant.
- Fruits et légumes frais aux surfaces ferme : Pour les fruits et légumes frais ayant une surface ferme, comme les melons, les carottes et les pommes de terre, frottez-les avec une brosse à fruits et légumes propre sous l’eau courante fraîche.
3. Refroidir
- Les fruits et légumes frais pelés et coupés devraient être réfrigérés, congelés ou consommés immédiatement. Ne les laissez pas à l’extérieur pendant plus de deux heures. Cela pourrait entraîner la croissance de bactéries dangereuses et causer une maladie d’origine alimentaire.
- Réfrigérez les restes de légumes cuits rapidement à 4 °C ou moins. Mangez les restes au cours des trois ou quatre jours suivants, ou congelez-les pour une utilisation ultérieure.
Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le site de Santé Canada Conseils sur la salubrité des légumes et des fruits frais.
La biotechnologie correspond à l’application de la science et de l’ingénierie à l’utilisation directe ou indirecte d’organismes vivants, ou bien à des parties ou produits d’organismes vivants, dans leurs formes naturelle ou modifiée. Ce terme est très vaste et englobe la sélection par des méthodes traditionnelles ou classiques, ainsi que des techniques plus modernes, comme le génie génétique[i]. La biotechnologie, particulièrement la création des produits qui ont été modifiés génétiquement, (appelés « organismes génétiquement modifiés », ou « OGM »), présente divers avantages, mais suscite également certaines préoccupations et permet de créer de nouveaux produits alimentaires à l’aide de divers outils et de diverses techniques scientifiques[ii]. Voici certains des avantages de la biotechnologie alimentaire :
- Le rendement accru des cultures, y compris la tolérance aux herbicides et la résistance aux parasites et aux maladies (p. ex. les plantes résistantes aux herbicides pouvant supporter des herbicides vaporisés sur les cultures afin de réduire les mauvaises herbes, ou les plantes agissant à titre de pesticides).
- Prolongation de la durée de conservation des aliments [iii].
- D’autres avantages peuvent inclure la création d’aliments qui ne contiennent aucun allergène, de fruits et de légumes à la valeur nutritive augmentée et au goût amélioré et de plantes qui peuvent tolérer des températures froides et résister au gel soudain ainsi qu’aux environnements difficiles (résistance à la sécheresse et au sel, par exemple).
De façon générale, la biotechnologie vise à améliorer la qualité et la quantité des aliments.
- La Campagne Nature Cultivée fournit de l’information sur les avantages de l’édition génique.
- Pour mieux apprécier la perspective des agriculteurs canadiens sur la valeur de l’utilisation des techniques modernes, y compris la biotechnologie, regardez le film « License to Farm » (en anglais seulement).
- En 2016, un rapport récent de la U.S. National Academies of Science, Engineering and Medicine,intitulé Genetically Engineered Crops: Experiences and Prospects,(en anglais seulement), a abouti à la conclusion qu’il existe un large consensus scientifique selon lequel les caractéristiques actuelles des cultures GM (OGM) ne constituent pas une menace pour la santé humaine ou l’environnement.
Ce qu’il vous faut savoir Au Canada, Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) veillent conjointement à assurer l’innocuité des aliments nouveaux créés au moyen de la biotechnologie agricole. Avant qu’un produit soit approuvé au Canada, Santé Canada et l’ACIA doivent déterminer son innocuité ainsi que les risques potentiels pour la santé des humains, des végétaux et des animaux ainsi que pour l’environnement. L’organisme qui demande l’approbation doit amasser les données à soumettre à l’équipe d’experts du gouvernement, qui tient aussi compte d’autres renseignements pertinents, comme des publications examinées par des pairs. Toutes les évaluations sont effectuées au cas par cas et seuls les produits jugés aussi sûrs que leurs homologues traditionnels sont approuvés.
Santé Canada et l’ACIA se partagent également la responsabilité de l’étiquetage. L’étiquetage obligatoire des aliments, y compris les aliments obtenus à partir de la biotechnologie, pourrait être exigé pour souligner un changement important dans la composition ou la valeur nutritive ou pour éloigner des préoccupations liées à la santé ou à la salubrité, (comme l’introduction d’un allergène). L’étiquetage volontaire est permis pour fournir aux consommateurs de l’information qui n’est pas associée à la salubrité du produit. D’importants critères concernant les allégations volontaires d’aliments issus ou non du génie génétique dans l’étiquetage et la publicité visant des aliments vendus ou non au Canada se trouvent dans la Norme nationale du Canada Étiquetage volontaire et publicité visant les aliments issus ou non du génie génétique (Consulter la section 6 et l’annexe B, partie B2.5). Autres ressources
- Santé Canada – Aliments génétiquement modifiés et autres aliments nouveaux
- Agence canadienne d’inspection des aliments – Végétaux à caractères nouveaux : Information pour le grand public
- Agence canadienne d’inspection des aliments – L’étiquetage des aliments pour l’industrie
- Agence canadienne d’inspection des aliments – Fiche d’information Étiquetage des aliments issus du génie génétique au Canada
[i] Agence canadienne d’inspection des aliments – Biotechnologie moderne : Un bref aperçu [ii] Santé Canada – Biotechnologie : Aliments [iii] Uzogara SG. (2000). The impact of genetic modification of human foods in the 21st century: A review. Biotechnology Advances. 18:179-206 (en anglais seulement).
Des enrobages et des cires protecteurs comestibles sont souvent appliqués sur les fruits et légumes après la récolte comme méthode de conservation. Les enrobages protecteurs sont utilisés depuis le 12e siècle en Chine. Cependant, ce n’est qu’en 1922 que le cirage des fruits et légumes frais a été inventé et que les premiers fruits et légumes frais ont subi l’application commerciale d’enrobages comestibles. Les fruits et légumes frais qui peuvent être recouverts d’enrobages protecteurs comprennent :
Pommes | Limes | Poires |
Avocats | Litchi | Ananas |
Poivrons | Melons | Citrouilles |
Cerises | Nectarines | Rutabagas |
Aubergines | Oranges | Courges |
Concombres des champs | Panais | Patates douces |
Pamplemousse | Fruit de la passion | Tomates |
Citrons | Pêches | Navets |
Pourquoi est-ce important? Au fil de leur croissance, les fruits et légumes développent un revêtement naturel, la cuticule, qui ressemble un peu à une couche de cire. Une fois qu’ils sont cultivés, ils sont envoyés à une station où, souvent, ils sont lavés. Les fruits et légumes perdent alors leur cuticule. Pour la remplacer, on enrobe parfois certains fruits et légumes dans une sorte de couche protectrice. Cet enrobage comestible et protecteur permet de ralentir la déshydratation et la détérioration des fruits et légumes, tout en favorisant la rétention d’humidité et en prolongeant leur durée de vie. De plus, il vient parfois avec un éclat qui les rend plus attrayants. Ce qu’il faut savoir Il existe plusieurs types d’enrobages protecteurs pouvant être utilisés sur les fruits et légumes frais. Les composants de tous les enrobages de fruits et légumes frais doivent être conformes à la réglementation canadienne et être autorisés pour l’utilisation au Canada. Ces produits doivent également être conformes à la réglementation canadienne s’ils sont destinés à l’importation. Les cires ne sont pas digestibles et traversent le corps sans se décomposer ni être absorbées. Si vous choisissez de ne pas manger d’enrobage protecteur, même s’il est sécuritaire de le faire, achetez des fruits et légumes frais non cirés ou épluchez ces derniers. La cire n’est pas soluble dans l’eau et ne se lave pas. Les cires peuvent blanchir à la surface du fruit ou du légume frais si elles ont été exposées à une chaleur excessive et/ou à l’humidité. Cela a une incidence sur l’apparence des fruits et des légumes, mais sans avoir d’incidence sur la qualité ou la salubrité de l’aliment. Les allergènes alimentaires prioritaires sont pris en considération quand il s’agit d’utiliser des enrobages protecteurs. À l’heure actuelle, en vertu de la Loi et du Règlement sur les aliments et les drogues, les fabricants et les producteurs d’enrobage ont l’obligation de s’assurer que leurs produits ne constituent pas une menace à la santé des consommateurs. Le Règlement sur les aliments et drogues recommande des exigences en matière d’étiquetage pour les allergènes alimentaires, les sources de gluten et les sulfites. Si un allergène alimentaire[i], des sources de gluten[ii] ou des sulfites (à raison de plus de 10 ppm) sont présents en raison de l’utilisation d’un composé de paraffinage ou d’un de ses composants dans des fruits ou légumes frais préemballés nécessitant une étiquette, ils doivent paraître sur l’étiquette du produit, soit dans la liste des ingrédients, soit dans un énoncé commençant par « Contient ». De plus, les noms courants des amidons, des amidons modifiés, des protéines végétales hydrolysées et de la lécithine doivent être modifiés de manière à fournir des renseignements sur la source dont ces ingrédients sont tirés (amidon de blé, par exemple). Autres ressources
- Règlement canadien sur les aliments et drogues
- Règlement sur la salubrité des aliments au Canada
- Agence canadienne d’inspection des aliments – Exigences en matière d’étiquetage des fruits et légumes frais
- Agence canadienne d’inspection des aliments – Astuces d’étiquetage des allergènes alimentaires pour l’industrie alimentaire
Santé Canada – L’étiquetage des allergènes et des sources de gluten [i] Au Canada, les 10 allergènes alimentaires prioritaires sont : les arachides, les noix (y compris les amandes, les noix du Brésil, les noix de cajou, les noisettes, les noix de macadam, les pacanes, les noix de pin, les pistaches et les noix de Grenoble), les graines de sésame, le lait, les œufs, le poisson (y compris les crustacés et les coquillages), le soja, le blé et le triticale, les graines de moutarde et les sulfites. [ii] Les sources de gluten doivent être déclarées lorsqu’un aliment contient de la protéine de gluten, de la protéine de gluten modifiée ou des fractions protéiques de gluten à partir d’orge, d’avoine, de seigle, de triticale ou de blé (ou d’une chaîne hybride à partir de l’une de ces céréales).